Cartographie sommaire des AGRI-Cultures du Jitumu
Coton, maïs, sorgho, arachide, mil, riz, gombo, haricot, fonio, dah, soja, sésame, voandzou, concombre, pastèque, melon, courge, piment, oignon, aubergine….telles sont dans un ordre décroissant les cultures principales dans le Jitumu au cours de cette campagne agricole 2016-17.
Maintenant que leurs semis sont finis partout chez tous et toutes, la place revient désormais aux travaux d’entretiens que requièrent leurs exploitations. C’est ainsi que du désherbage simple au sarclage via le binage jusqu’aux multiples apports d’engrais ; chacun et chacune y va selon ses moyens et ou ses objectifs Agro-maraichères.
Dans l’ensemble, il ressort que même si le coton reste une culture encore majoritairement dominante, le maïs lui suit de si près qu’il lui ravit complètement la vedette dans maints villages du Jitumu. Car contrairement au coton qui est encore une culture d’hommes voire de chefs… le maïs reste une semence facile d’accès, convenable à plusieurs types de sols et adaptable à divers modes d’exploitations et de consommations. Cette flexibilité explique en partie la ruée qu’il suscite auprès des hommes, femmes et jeunes de partout à travers le Jitumu. Même si à cela, l’on ne peut manquer d’ajouter le grand travail de vulgarisation et de conseil agricole mené par des organisations aussi diverses que Ngasènè (Myagro), OHVN, IER pour sa large diffusion au-delà des champs de cases du Jitumu.
Le soja et le sésame sont des cultures en pertes de vitesses cette année dans le Jitumu. En cause, les difficultés d’accès aux marchés, dont ils ont fait l’objet en 2015-16. Celles-là ont gravement découragé les élans de productions de plus d’un ancien producteur de l’an passé tout en froissant gravement les désirs de test de nouveaux agriculteurs cette année. Ce qui a conduit à la réduction des tailles de leurs parcelles d’exploitations chez les paysans qu’il a été donné à Cibarani de visiter jusque - là.
Dans l’attente des récoltes de cultures aussi fondamentales que les mils, maïs et arachides, les produits de types maraichers comme les aubergines, les concombres, les melons, les pastèques génèrent les revenus de plusieurs paysans d’ici. En effet, ce sont leurs produits les plus acheminés par sur les foires du jitumu et environ depuis plus de 3 semaines. A cela s’ajoute quelques productions précoces de maïs et d’arachides provenant essentiellement d’autres zones de productions limitrophes du jitumu…
A l’heure actuelle et en l’absence de prédateurs aussi inhabituels et indésirables que les criquets ; la pluviométrie encore relativement satisfaisante en cours dans les villages et hameaux du Jitumu est simplement une promesse de belles récoltes. Vive leurs abondances.
Groupe Cibarani
Ouelessebougou, Aout 2016