L’une des missions de la vulgarisation consiste à fournir aux producteurs des informations et autres services nécessaires pour leur activité de production. L’enclavement des pistes rurales menant aux grands bassins de production de l’ouest du Cameroun a créé un fossé entre les agents vulgarisateurs et les producteurs, dégradant ainsi les performances des exploitations. Cependant, l’avènement des technologies de l’information et de la communication a permis d’assurer une continuité de l’encadrement à distance des producteurs ruraux. Par le biais du téléphone portable, des radios communautaires et des télécentres communautaires, environ 1 200 producteurs restent en contact permanent avec les vulgarisateurs, plus de 93 pour cent ayant d’entre eux déclaré avoir observé une amélioration de leur situation, surtout en ce qui concerne la circulation des informations. Plus de 120 producteurs communiquent avec les vulgarisateurs et les autres producteurs via Internet. Tous bénéficient de courtes sessions de formation via les radios rurales, dans leur langue locale. En moyenne, 2 programmes hebdomadaires sont consacrés au monde rural (espace paysans, espace environnement, la voix du planteur…). Le faible niveau de scolarisation limite l’adoption de certains outils TIC tels qu’Internet. Il est recommandé à l’État de s’impliquer et de doter le milieu rural d’infrastructures afin de faciliter l’utilisation des TIC par les producteurs. Les vulgarisateurs doivent s’approprier les TIC comme un outil stratégique de vulgarisation et d’encadrement à distance
Story:Comment les TIC peuvent améliorer les services d'accompagnement des producteurs!
Published:
Wednesday, June 22, 2016
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